candidature Inter Milan

Stade San Siro :




[color:eb5d=red:eb5d]Il ne faut pas s'y tromper : le vieux San Siro existe toujours. Ses tribunes sont en effet encore là, sous un anneau ajouté pour le Mondial 1990, et un toit posé à même des tours qui masquent elles-mêmes l'ancienne façade. Sous ce sarcophage de béton, San Siro respire toujours, et l'histoire du football milanais avec lui.

Un stade pour le Milan et pour tout Milan

San Siro : le nom est celui d'une petite église milanaise. À proximité, Pietro Pirelli, grand industriel et accessoirement président du Milan AC depuis 1909, fait construire un stade pour son club. Les architectes Ulisse Stacchini et Cugini sont l'auteur d'un stade à l'anglaise, avec quatre tribunes séparées (dont une seule couverte), pour une capacité de 32 000 personnes dont 20 000 assises (sans compter les coins entre les tribunes, d'où une capacité officieuse de 35 000 spectateurs). Après 13 mois et demi de travaux, l'arène est baptisée le 15 septembre 1926 ("Stadio Calcistico San Siro") et inaugurée le 19 à l'occasion du premier match, une rencontre amicale, mais qui ne pouvait être autre chose qu'un derby contre l'Inter (6-3 pour ce dernier). Car le stade San Siro sera désormais le théâtre des luttes fratricides entre les deux clubs milanais. Une rivalité vieille comme le monde, ou du moins comme l'histoire du football à Milan, avec d'une part les rouges et noirs ("Rossoneri") du Milan Associazione Calcio, fondé en 1899 sous le nom de "Milan Cricket and Football Club", et d'autre part les bleus, noirs et or ("Nerazzuri") du Football Club Internazionale Milano, fondé en 1908 par des dissidents de l'AC, pour accueillir des joueurs étrangers, mal vus au Milan.

Le premier match de championnat à San Siro est une nouvelle défaite du Milan AC, le 6 octobre 1926, face à Sampierdarenese. Lors de sa première saison dans les lieux, le Milan AC se qualifie bien sûr pour la phase finale du championnat d'Italie - car il ne peut en être autrement pour un club déjà trois fois champion national. Mais dans la poule finale (regroupant les trois meilleures équipes de deux groupes de dix, dont en général les deux clubs milanais présents chacun dans un groupe différent), le Milan termine sixième sur six. Juste derrière l'Inter. Celui-ci joue pour l'instant dans son propre stade, l'Arena Napoleonica, ce sera d'ailleurs le cas jusqu'en 1948 : c'est donc hors les murs de San Siro que l'Inter remporte trois championnats (désormais en un seul tour et une seul poule de seize équipes) dans les années trente, et une Coppa Italia (le tout sous le nom passager d'Ambrosiana-Inter, dû à la fusion forcée avec l'US Milanese sous le régime mussolinien). L'équipe d'Italie visite aussi San Siro, pour la première fois le 20 février 1927, pour un match nul (2-2) face à la Tchécoslovaquie devant 28 000 personnes : elle revient neuf fois avant la seconde Guerre mondiale, à l'époque de Meazza, Piola et Schiavo.

Le Milan AC, lui, se contente en général du milieu de tableau en championnat. Cela n'empêche cependant pas le club d'attirer les foules, notamment lors des fameux derbys, afin de voir notamment œuvrer Aldo Boffi à la pointe de l'attaque. Et sous le régime fasciste, le match de football prend des airs de grande messe populaire, sous les encouragements de l'État. San Siro accueille bien sûr des matches de la Coupe du monde 1934 : Suisse - Pays-Bas en tour préliminaire (3-2, 33 000 spectateurs), puis Allemagne-Suède en quart (2-1, 30 000 spectateurs) et Italie-Autriche en demi. Devant 35 000 personnes, ce 3 juin, la Squadra Azzurra se qualifie grâce à un but marqué par Enrico Guaita dès la 10e minute, et file vers le titre acquis à Rome. L'année suivante, la ville de Milan rachète le stade au club afin de l'agrandir, un projet est élaboré par l'architecte Rocca, assisté de l'ingénieur Calzolari, et adopté en 1937, afin d'agrandir les deux tribunes latérales et de reconstruire les virages pour joindre les quatre tribunes. Cela sans compter la rénovation complète des installations existantes (vestiaires, tribune officielle, locaux administratifs) : les travaux débutent en 1938 et s'achèvent l'année suivante. La rencontre inaugurale est disputée le 13 mai 1939, entre l'Italie et l'Angleterre (2-2), dans un Stadio Comunale San Siro dorénavant capable d'accueillir officiellement 55 000 spectateurs, mais qui établit dès ce match un record de 60 000. C'est également là que l'on dispute la finale de Coppa Italia 1939, remportée par l'Inter devant Novara (2-1). Mais la guerre débute l'année suivante, et après la fin du championnat 1943 le stade doit fermer ses portes. En 1940 pourtant, le Milan avait recruté le grand Giuseppe Meazza, double champion d'Italie (1930, 1938) avec l'Inter et double champion du monde (1934 et 1938) avec l'Italie : il ne marquera que 9 buts sous le maillot des rossoneri, avant de partir pour la Juve et de retrouver pour une dernière saison l'Inter en 1946. Le stade San Siro quant à lui n'ouvre de nouveau, définitivement, qu'en 1946.

Deux équipes et tant de succès

C'est un match international qui marque cette réouverture, le 1er décembre 1946 : l'italie accueille l'Autriche. Le Milan AC, lui, retrouve son arène et termine quatrième du premier championnat d'après-guerre, en 1946-1947. C'est alors, en août 1947, que la ville prépare un nouvel agrandissement du stade, dont le projet est finalisé en mai 1948, pour une capacité originellement prévue de 150 000 personnes. Il faut cependant attendre 1952 pour voir cette rénovation définitivement adoptée, avec une capacité réduite à 100 000 places, principalement pour des raisons de sécurité, mais aussi pour garantir la visibilité de tous les spectateurs, et préserver la structure existante du stade. Un deuxième anneau de tribunes est donc construit en 1954-1955 au-dessus du premier, avec une capacité de 40 000 personnes : ajoutées au 50 000 préexistantes, on atteint donc les 90 000, et éventuellement 100 à 110 000 pour les grandes occasions. Mais la particularité du nouveau stade est visible à l'extérieur : en effet, pour accéder aux tribunes, des rampes sont construites sur les flancs du stade, particulièrement pratiques pour canaliser les foules avant et après les rencontres, et remarquables d'esthétique, notamment lorsqu'elles sont parcourues par des spectateurs, qui donnent l'impression de faire tourner le stade sur lui même, comme une vis sans fin. Les tribunes existantes sont également rénovées, pour mieux accueillir la presse notamment. Enfin, le stade se dote dès 1955 d'un parking au nord-ouest du bâtiment, et d'un système d'éclairage pour les parties nocturnes en 1957. Celui-ci est remplacé en 1969 par des projecteurs plus modernes. L'équipe nationale, qui n'est plus venue à San Siro que deux fois depuis le début de la guerre, vient y battre le Brésil de Didi sur le score de 3-0, devant 80 000 spectateurs.

Les années cinquante sont belles pour le Milan AC : le club remporte enfin son premier scudetto en 1951-1952, et renouvelle l'exploit en 1954-1955, 1956-1957 et 1958-1959, de plus il remporte la Coupe latine en 1951 et 1956, avant la création des compétitions européennes. La ligne d'attaque du Milan est idéale : en pointe, Gunnar Nordahl, cinq fois meilleur buteur du Calcio, entouré de Gunnar Gren et Niels Liedholm. Un trio suédois - bien aidé par les ailiers, Burini et Candiani - qui permet même au Milan de marquer 118 buts en 38 matches lors de la saison 1949-1950, et 108 en autant de rencontres en 1950-1951. Puis, le grand attaquant uruguayen Juan Schiaffino rejoint le Milan AC en 1956, pour deux saisons. Pendant ce temps, l'Inter, désormais colocataire du stade San Siro, remporte le titre deux fois d'affilée, en 1952-1953 et en 1953-1954, avec des joueurs aussi talentueux que Benito Lorenzi, le suédois Skoglund, le néerlandais Wilkes ou le français d'origine hongroise Istvan Nyers, tous attaquants de talents, ou encore le gardien Ghezzi et le libéro Blason. Six fois, le scudetto est donc entre les mains des clubs milanais. Le mot derby prend dès lors tout son sens, lorsque les deux équipes, souvent en lutte pour la première place de championnat, s'affrontent dans leur domicile partagé.

Les années soixante sont plutôt celles de l'Inter, qui remporte le scudetto par trois fois (1964, 1965, 1966) pour un total s'élevant désormais à dix, auquel viennent s'ajouter deux coupes d'Europe des clubs champions, avec des finales remportées en 1964 contre le Real Madrid de Di Stefano et Puskas (3-1), à Vienne, et en 1965 contre le Benfica Lisbonne d'Eusébio (1-0) grâce à un but incroyable, un tir lointain de Jair, et le ballon enduit de boue qui glisse entre les mains du gardien adverse, pour un triomphe sans gloire devant 89 000 spectateurs à San Siro même (avec un record mondial de recette pour un match s'élevant à 135 millions d'anciens francs). Là se joue aussi la finale 1970, victoire 2-1 du Feyenoord sur le Celtic, grâce à un but en prolongation de Kindvall. L'Inter remporte aussi deux coupes intercontinentales (1964 et 1965, deux victoires contre l'Independiente). Le onze intériste marque les mémoires : Sarti, Burgnich, Facchetti, Bedin, Guarneri, Picchi, le Brésilien Jair, Sandro Mazzola, Milani (puis Domenghini), l'Espagnol Luisito Suarez, et Mario Corso, et puis, bien sûr, l'entraîneur, l'Argentin Helenio Herrera, inventeur du catenaccio ("verrou"), préconisant une tactique ultra-défensive en rupture avec le football de son temps, qui permet à l'Inter de résister face aux plus grandes écuries offensives d'Europe. Le Milan AC, lui, remporte tout de même le championnat national en 1962 et en 1968, la Coppa Italia en 1967, la coupe d'Europe des clubs champions en 1963 (finale remportée 2-1 face au Benfica d'Eusébio) et en 1969 (finale remportée 4-1 face à l'Ajax de Cruyff), et la Coupe des coupes en 1968. Du côté de l'Inter, la méthode Herrera finit par montrer ses faiblesses, et l'homme s'en va après huit saisons à la tête de l'équipe, en 1968.

Du neuf avec du vieux

L'équipe nationale, elle, fréquente toujours San Siro de temps en temps, et y bat notamment de nouveau le Brésil sur le score de 3-0 (match au cours duquel pelé sort, blessé, à la 26e minute, alors que le score est encore vierge). Les clubs milanais, eux, n'exercent plus la même domination sur le reste de l'Italie dans les années soixante-dix et quatre-vingt. Le Milan AC ne remporte ainsi que deux fois le championnat de Serie A, en 1978-1979 et en 1987-1988, plus trois coupes d'Italie (1972, 1973, 1977) ; l'Inter, lui, remporte le scudetto en 1970-1971, en 1979-1980 et en 1988-1989 (treizième titre, avec Giovanni Trapattoni à la tête d'un équipe où s'illustrent les allemands Matthäus et Brehme, bientôt rejoints par Klinsmann). Au niveau européen, là aussi, les succès se font plus rares : une Coupe des coupes (1973) et une Coupe des champions (1989, finale remportée 4-0 face au Steaua Bucarest) pour le Milan de Franco Baresi, Maldini, Rijkaard, van Basten et Gullit. Et pour l'Inter, rien.

C'est clair!

C'est nul

la moindre des chose et attendre avant de dire sa

Je pense qu il n'a pas fini

Un conseil : fait comme ta fait pour manchester et ameliore un peu tes motivations .

Deja j'ai juste mis l'histoire du stade c'est tout et puis ben si c'est pas compter ben tanpis j'arrete completement

enleve un peu de l'hitoire du club ....

Ca se voit qu c'est un truc bacler vite fait pour apparaître dans le sondage.

J'vais parler aux modos et demander ce qu'ils en pensent, si c'est affrimatif, je re-commence un sondage

c vrai que si sa reste comme sa on peu laise le sondage

Franchement vous vouelz : Des photos , des couleurs, l'histoire du club, une belle candidature quoi ben moi j'ai mis tout ce que vous vouliez et maintenant vous etes pas content n'oublier pas que moi je debute dans les candidatures donc je sais pas bien en faire alors il ne faut pas me demander la lune mais bon bref moi j'y vais parce que jme defonce a mort pour le faire et apres on de mit ouai c'est bacler euh c'est du copier coller et puis on parle du mal demoi on me cartonne jsuis pas un expert comme vous, je sais que c'est pas dure de faire un candidature mais moi je sais pas faire alors laisser tomber moi jviens plus comme ca tout le ponde serat tranquille et apres on dira pas que je fait expres de fiare un travail balcer expres pour etre dans le sondage

Comme tu veux, si t'as candidature est envoyé trop tard, et qu'elle n'est pas à la hauteur, c'est pas notre faute !

ben non mais je sais pas en faire alors je fais du mieux que jpeux mais c'est ca que vous ne coprenez pas

Alors tant pis pour toi, on peut pas faire plus, désolé ! Quand on veut on peut

Quel beau proverbe

tu crois que je suis un boss de la canditautre alors que je vient de faire mes 3 premiere pour ce site !!!

j'en fais une quan j'ai 20messages

Totti a écrit:

j'en fais une quan j'ai 20messages

Pour l'Inter ? ca sera trop tard

Et va te présenter stp :!:

ok et pas grave pour l'Inter !!!

Regarde moi c'était ma première candidature, j'ai été original et ça a marché, faut avoir des idées mec !

tu parle a moi ???